Laurent Gbagbo, actuellement détenu à Haye, et ses anciens collaborateurs, dont celui qui fût son Premier ministre, Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés dans le cadre de l’affaire du "braquage" de l’Agence nationale de la BCAO, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Les faits incriminés remontent à la période de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011. Les avocats des prévenus dénoncent une décision judiciaire "inique" et "injuste". Selon eux, Laurent Gbagbo, actuellement détenu à la Haye, n’a pas du tout été informé de la tenue de ce procès.
"On attend plus rien de la justice Ivoirienne, qui malheureusement est aux ordres. Ce sont des condamnations complètement iniques. Le président Laurent Gbagbo est tout sauf un délinquant ou un braqueur", s'indigne Maître Habiba Touré, l’une des avocates de l’ancien président Ivoirien. "Tout le monde reconnait aujourd’hui que ce n’est pas quelqu’un qui s’est enrichi sur le dos du pays. Sinon, on n’aurait pas reconnu son indigence au près de la CPI. Le jugement ne fait que finalement signé le caractère complètement fantaisiste, malheureusement, des décisions rendues en Côte d’Ivoire", poursuit-elle.
Bini/griot